Troubles Psychosomatiques
Dans le langage courant, le terme “psychosomatique” est encore trop souvent associé à une maladie imaginaire, à une tendance à trop “s’écouter” ou à simuler. Face à cette situation, bon nombre de patients cherchent des traitements allopathiques qui pourraient les soulager et donner un sens plus rationnel à leur mal-être. Selon les médecins 90% de leur patient se plaignent de troubles psychosomatiques.
Lorsqu’il y a beaucoup d’échec de traitements sur une longue période et après plusieurs consultations auprès de spécialistes, le psychologue est évoqué mais souvent en dernier recours, par dépit ou par impuissance. Malheureusement une autre idée reçue continue à faire son oeuvre dans l’inconscient collectif : le passage par le psychologue vous désigne comme “malade mental” ou vous confirme que vos douleurs sont imaginaires !
Afin de clarifier ce terme de “psychosomatique” je vous propose quelques explications :
Quels sont les principaux symptômes?
“D’une manière générale, les troubles gastro-intestinaux constituent les maladies psychosomatiques les plus fréquentes: le foie, les intestins, le côlon sont en effet les organes-cibles des névroses.
Il a été également établi que les maladies de peau, si elles ne sont pas liées à une affection ou un virus, auraient une origine psychique. Le psoriasis, qui touche 2% de la population française, les verrues, l’herpès, la transpiration excessive, la couperose, les dartres, les aphtes apparaissent lors de contrariétés et d’émotivité.
Ces affections concernent aussi les enfants. Incapable de parler de son mal-être, le nourrisson va exprimer sa détresse autrement avec l’eczéma, l’insomnie, le dérèglement du sommeil, les vomissements, l’asthme, les retards de croissance. Il serait néanmoins extrêmement réducteur de considérer que ces symptômes sont systématiquement signes d’un déséquilibre psychique de l’enfant.
La perte de la libido peut également trouver son explication dans un état psychologique néfaste.
L’évolution de certains cancers serait, d’après certains scientifiques, attribuables aux dérèglements psychiques. Le savant américain Lawrence Le Shan a déterminé qu’une solitude brutale, un choc émotif violent ou un état psychologique désespéré pouvaient intervenir sur la morbidité cancéreuse.
Une forte émotivité peut par ailleurs aboutir à des déséquilibres de l’alimentation. La boulimie et l’ anorexie en sont les principaux exemples avec l’alcoolisme, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires liées à une consommation excessive de certains aliments gras ou sucrés¦
L’hypertension artérielle et les migraines se retrouvent également au nombre des symptômes présentés lors de dérèglements émotifs.
Cette liste n’est pas exhaustive, d’autres symptômes pouvant être révélateurs de maladies psychosomatiques.” (source Doctissimo)